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1948 : Londres et Saint Moritz

Sports d'hiver
bobsleigh, combiné nordique, hockey sur glace, patinage artistique, patinage de vitesse, saut à ski, skeleton, ski alpin, ski nordique


Sports d'été
athlétisme, aviron, basket-ball, boxe, canoë kayak, cyclisme, équitation, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, hockey sur gazon, lutte, natation, pentathlon moderne, plongeon, tir, voile, water-polo


Concours d'art
architecture, littérature, peinture, reliefs et médailles, sculpture

En 1948, en Grande-Bretagne, la nourriture était encore rationnée, le logement était rare, et les JO se tinrent dans une certaine austérité. Les compétiteurs étaient logés dans des baraquements militaires ou des écoles. Malgré cela, on sentit le triomphe de l'esprit olympique.
Encore une fois, l'Allemagne n'avait pas été conviée aux joutes olympiques, accompagné cette fois du Japon. Les nombres de pays et d'athlètes participants constituèrent quand même de nouveaux records.

Les Ves Jeux d'hiver se tinrent à Saint-Moritz, première ville à accueillir pour la deuxième fois cette manifestation. Cette station étant le temple du skeleton, il fut de nouveau présent au programme. Il n'y est pas revenu depuis, mais devrait faire son retour en 2002 avec une épreuve masculine et une féminine.
Le ski alpin arriva en force en 1948. En plus du combiné descente et slalom présent en 1936, ces deux disciplines furent l'objet de courses séparées, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

A Londres, deux sports collectifs disparaissaient du programme : le polo, qu'on ne reverra plus, et le handball à 11, qui reviendra sous sa forme actuelle à 7 joueurs et en salle en 1972.
Pour la dernière fois au programme des JO, on retrouvait les concours d'arts : architecture, reliefs et médailles, littérature, sculpture et peinture. Leur organisation posait beaucoup de problèmes et ils finirent par disparaître naturellement.
Le nombre de sports allait se stabiliser jusqu'en 1960. Aucun n'allait apparaître ni disparaître de 1948 à 1960 inclus.

Les épreuves d'athlétisme se tinrent sur une piste provisoire posée sur le stade de football de Wembley. La grande vedette fut la néerlandaise Fanny Blankers-Koen. Elle remporta en effet la médaille d'or dans les 4 disciplines féminines de course inscrites au programme : les 100 et 200 mètres plats, le 80 mètres haies et le relais 4 x 100 mètres.
C'était la première fois depuis 1928 que des épreuves féminines individuelles de course excédaient les 100 mètres, avec la création du 200 mètres plat. Ces dames furent également se mesurer pour la première fois dans les épreuves du lancer du poids et du saut en longueur. Une autre athlète féminine qui se distingua fut la française Micheline Ostermeyer, qui remporta les épreuves de lancer du poids et de lancer du disque, ainsi qu'une médaille de bronze au saut en hauteur. Elle fut aussi une grande pianiste. La britannique Dorothy Tyler fut la seule athlète, hommes et femmes confondus, à remporter une médaille aux Jeux de Berlin en 1936 et à ceux de Londres en 1948.

Certains sports prirent de l'ampleur en admettant des disciplines supplémentaires. Deux nouvelles épreuves étaient créées en canoë kayak en eaux plates, le canoë monoplace hommes sur 10000 mètres et le kayak monoplace féminin sur 500 mètres.
En haltérophilie, une sixième catégorie voyait le jour, tout comme en lutte libre et en lutte gréco-romaine. Il fallait aussi viser juste en juste en tir à la carabine à 300 mètres, et de drôles d'animaux arrivent dans les épreuves de voile, le dragon et l'hirondelle.
En escrime, le danois Ivan Osiier disputait ses derniers JO... 40 ans après sa première participation.

Les Jeux de 1948 constituaient le premier grand événement international depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ils prouvèrent que le mouvement olympique avait bel et bien survécu à la guerre.


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  © Michel RELET 2000-2002.
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